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10 octobre 2014 à 18:17

Echecs et rire

Les répliques qui tuent

 

Celle de Steinitz

« Monsieur Steinitz ! » sétait écrié un millionnaire, « vous ne participez aux tournois que pour l’argent, alors que moi, je n’y viens que pour l’honneur ». La réplique du premier champion du monde : « Chacun joue pour ce qu’il n’a pas !».

 

Absurde

Lors d’un vol longue distance, un gars est assis à côté de Garry Kasparov. Garry lui demande si par hasard il veut jouer aux Echecs pour tuer le temps.
Le gars lui répond « Hé Garry, vous croyez que je ne sais pas qui vous êtes ? Je ne peux pas me mesurer à un champion du monde ».
Kasparov : « Et si je joue de la main gauche ? »
Le gars réfléchit puis accepte. Il se fait démolir en douze coups, et il reste très perturbé le reste de la journée. A l’atterrissage, il rencontre un ami.
« Hé ! tu sais quoi ! Je viens juste de me faire battre par Kasparov, alors qu’il jouait de la main gauche ».
Son copain lui répond : « Quoi, tu ne sais pas !! Mais Kasparov est GAUCHER !! »

 

 

Mauvaise expérience

 

Un chercheur vient de mettre au point une machine qui rend plus fort aux Échecs…
Il songe à tester sa machine sur un être humain et propose à un copain de lui servir de cobaye.
Il va le rejoindre à son bar habituel où il le voit brailler avec ses potes, et ça discute foot, ça lit « l’Équipe » avec le coude scotché au zinc, le journal trempe à moitié dans la flotte, l’ambiance est chaleureuse et chargée d’un mélange de café de cigarette et d’alcool.

Le scientifique l’accoste et lui dit :
— « Eh Maurice, j’aurais besoin d’un coup de main »
— « Oh putaiiiin ! Charlies ! Wa con ça fait si longtemps que je t’ai pas vu ! T’as un problème ? Moi tu sais, quand tu veux je t’aide hé ! »
— « Non, je vais bien, c’est juste pour une expérience. Vois-tu, je viens de mettre au point une machine qui augmente le ELO. Bon, le Elo c’est une grandeur qui évalue le niveau de compréhension des Échecs d’un individu, et j’aimerais te faire profiter de ma création »

Maurice accepte et quitte tous ses potes pour se diriger vers le laboratoire du chercheur…
Le chercheur fait rentrer Maurice dans un caisson d’où sortent des nappes de fils, des machines de partout et il commence à mettre la machine en marche…

Le chercheur pousse la manette et a les yeux rivés sur le compteur gradué de 1000 à 3000.

1000…
1050…
1200…
1500…

Il interrompt la machine, ouvre le hublot et fait :
— « Maurice, ça va ? »
— « Oui, je vais bien, je me sens un peu mieux en fait »
—  » Bon alors, je continue okay ? »
—  » Vas-y, procède à ton expérience, je me sens progresser »

1600…
1800…
2000…
2200…

—  » Tu tiens le coup Maurice ? »
— « Hmmm…mes idées s’éclaircissent. Je ne ressens aucun trouble. »

2300…
2400…
2600…
2800…
3000…

Là, le chercheur ouvre la porte et fait sortir son ami.
—  » Maurice, comment te sens-tu ? »
Là, le bonhomme ressort et semble un peu plus agité :
—  » Bien ! Mais excuse-moi, je pense avoir perdu bien trop de temps, j’ai des milliers de choses à accomplir, je dois corriger les analyses d’Alekhine et Fischer, réfuter la Française, revoir les écrits de Hubner, car je subodore une forte corrélation… »

Pendant plusieurs jours, Maurice disparaît.
Après une semaine de travail acharné, il décide de retourner voir ses copains du bar. Mais il se sent bizarre… il ne retrouve plus la même convivialité, il trouve que la compagnie de ses potes est moins drôle…
Dépité, il retourne chez son ami scientifique et se plaint :
— « Charlies, je suis heureux de te trouver dans ton labo. Vois-tu, depuis ton expérience, que je dois avouer fort fructueuse, je n’ai plus cette même joie de vivre, tout me parait fade à côté des variantes; aussi, je souhaiterai
perdre un peu de mes capacités échiquéennes ».
— « Écoute, ça tombe bien, je viens de terminer un module de ma machine qui permet une rétroaction du mécanisme cognitif…monte donc dans la cabine. »

Et là, le chercheur abaisse la manette et l’aiguille descend progressivement:

2800…
2600…
2400…
2200…
2000…

Le chercheur tente alors d’interrompre le processus…
Mais l’aiguille chute toujours et de plus en plus vite !

1800…
1600…
1400…
1200…
1000…
600…

Et puis s’arrête.

Charlies ouvre avec appréhension la porte, et regarde fébrilement son ami sortir de la cabine.

Maurice va au milieu de la pièce, il met une cravate, bombe le torse et crie très fort :

« Les Noirs appuient sur la pendule ! »

 

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